samedi 29 juin 2013

Le masque tombe...

Madame Phinéra Horth,


Le ton condescendant de votre réponse du 29/06/2013 à mon courrier sur France Guyane du 19/06/2013, sans vraiment me surprendre , m'a interpellé, non sur le contenu et encore moins sur la forme, mais sur l'esprit (le mot est mal choisi) qui anime vos propos.... 
Aussi j'ai tenu a rétablir certaines vérités par vous déformées et vous rendre compte par la même occasion de l'image que vous montrez dans votre gouvernance
Une insulte même voilée, se doit d'être relevée, et ce, quoiqu'il en coûte au "pot de terre" que je suis...

Aussi, c'est par souci d’honnêteté et sans reprendre votre style faussement hypocrite, que je vous transmets ici copie de ma réaction diffusée sur le net, car votre réponse dépasse largement le cadre de ce dossier technique et est indigne de vos fonctions et de votre personne...
J'ose encore espérer que vous le comprendrez.


Recevez madame les salutations qu'un homme insulté peut encore réussir a trouver au fond de sa pitié...
Erwan Castel

Alerte sur Cépérou, épisode 2 :

Quand la mauvaise foi danse avec l'arrogance !



Résumé : 
Le 9 juin 2013, je me laisse aller à un "Coup de gueule" au sujet du fort Cépérou, site historique parmi les plus anciens de Cayenne, et pierre d'angle de sa beauté paysagère.. Cet article à été repris le 19 juin 2013, dans un "courrier des lecteurs" du quotidien local France Guyane... Piquée au vif dans ce qu'elle a de plus cher, à savoir son image médiatique, le maire de Cayenne, Madame Phinéra-Horth, enfin, a réagit après six mois d'inertie silencieuse dans le même quotidien, le 29 juin 2013. 
Sa réaction, pour le moins viscérale est toutefois intéressante car elle laisse transpirer une mentalité d'oligarque communautariste où la xénophobie resurgit à la moindre critique. 
En effet derrière une argutie fallacieuse où les droits d'aménagement sont allègrement confondus avec les devoirs d'entretien du fort, Madame le Maire qui cherche à se défausser vers les services de l'Etat, exprime dans un style voilé par la lâcheté son regret de ne pouvoir recourir au bannissement de l’importun que je suis....
Pendant ce temps là le fort continue de s'écrouler...

Pour lire la première lettre ouverte du 9 juin 2013 , ce lien : Alerte à Cépérou !


A l'origine de ce nouvel épisode :

Courrier du 19 juin 2013 et la réponse de Madame Phinéra Horth du 29 juin 2013 (France-Guyane)

2° lettre ouverte à Madame Phinéra Horth...

Madame le Maire, 

En politique comme au carnaval, il est un temps où les masques tombent et les vrais visages apparaissent alors, surprenant de beauté, ou parfois de laideur.

Ainsi que je l'avais présumé dans la conclusion de ma précédente lettre ouverte, je m'attendais à  votre réponse et ses arguties fallacieuses. J'avais, avant qu'elle ne soit publiée sous votre signature, l'intention de ne pas y répondre, estimant que mon devoir était accompli en alertant vos services puis en vous piquant dans votre représentativité pour faire avancer le dossier. 

Mais votre conclusion dans laquelle, par principe de précaution juridique vous voilez vos mots sans cacher toutefois votre pensée, m'impose de vous répondre au nom du respect que nous nous devons mutuellement.
Avant que d'aborder votre débordement communautariste, je me permets ici de rappeler  quelques points importants, que vous interprétez comme bon vous semble, dans le seul but de vous défausser de vos responsabilités :

Je ne reviendrai pas sur la situation de la colline Cépérou déjà évoquée dans la précédente lettre ouverte, surtout que depuis, rien n'a changé sur place au contraire.

Vous avez raison quand vous évoquez la propriété du fort , encore à l'armée...
Vous avez raison quand vous évoquez "l'obligation d'une demande préalable nécessaire pour la construction, la démolition, ou la modification de l'immeuble..."

Sauf qu'il s'agit là d'aménagement et non d'entretien préservant les bâtiments dans l'état et assurant la sécurité des usagers.

J'ai signalé à de nombreuses reprises comment mettre en sécurité et arrêter l'inclinaison croissante du clocheton. Ce n'est pas un aménagement que je suggérais mais simplement une préservation en l'état du monument, intervention d'autant plus facile qu'elle est peu coûteuse et que le bâtiment n'est pas classé.

Bref vous vous perdez en circonvolutions byzantines et mensongères car :

Ne vous en déplaise Madame le maire, je ne vous ai pas attendu pour réaliser depuis maintenant 12 ans des visites guidées de ce fort pour le compte des différents opérateurs touristiques ainsi que de l'armée auprès de qui j'avais obtenu l'autorisation sans aucun problème d'accéder à ce site historique. A cette époque le fort été entretenu et sécurisé jusqu'à ce qu'en 2009, la municipalité hérite de sa gestion....

Vous me parlez d'arrêtés municipaux existants, ne doivent-ils pas être affichés sur les lieux ?
A moins qu'ils n'aient été pris urgemment que depuis notre différent...

Quant aux déchets, et malgré les notes et messages transmis régulièrement à vos services, aucune action n'est faite, ni pour aménager l'espace container de la rue montante ni pour poser des poubelles sur le site et interdire son accès aux véhicules (à moins qu'il ne faille ici l'autorisation du président de la République...) 

Mais abordons maintenant Madame Phinéra Horth, si vous le voulez bien la dernière phrase sarcastique et arrogante que vous m'adressez et qu'il me plait ici de retranscrire :

"Mais peut-être étiez vous dans votre belle région de France à qui votre dynamique et vos grandes compétences touristiques et idées de préservation doivent bien manquer" 

Pouf pouf !

Quelle rhétorique laborieuse, Madame le Maire pour marquer ici votre mépris dans une fausse flagornerie qui révèle d'abord le fond de votre pensée aliénée par un communautarisme xénophobe.
En effet, vous parlez ici de la France comme d'une terre éloignée, étrangère, mais dois-je vous le rappeler madame le maire: nous sommes ici en France républicaine, il n'y a qu'à regarder qui paye ici le développement du territoire et surtout le fonctionnement des administrations territoriales...

Mais comme vous l'exprimez si bien à mots couverts, vous devez le regretter amèrement  "ce temps béni des colonies", ou les princes et les colons avaient tous les pouvoirs dont celui de bannir les fauteurs de troubles et les indésirables...

Sauf que ce temps là Madame est fini , et que les élus ont aussi des devoirs autant que des droits, a commencer par celui ne ne pas mépriser ceux qui participent à la valorisation de leur territoire et qui s'inquiètent de les voir limiter leurs actions à des gesticulations populistes et électoralistes.

Il n'y a qu'à voir votre magazine municipal : "l'Echo capital" il se passe de tout commentaire, dans le numéro de mai 2013, vous y apparaissait en photos 22 fois ! pour un magazine de 16 pages... "Bet sérieux !"  C'est un record à assombrir de jalousie le roi Soleil lui même... Bon j'exagère il y a quand même une page d'articles où vous n'apparaissait pas, et pourtant elle s'intitule "Catastrophe naturelle"... 

Petit Versailles cayennais, votre palais municipal brille aujourd'hui de mille feux avec son trottoir lumineux, futile coûteux et ridicule, mais où se déversent mille larmes d'un fort voisin qui comme un chien fidèle, ayant toute sa vie gardé la maison de ses maîtres, est aujourd'hui abandonné à une mort lente.

Ma région aujourd'hui, c'est la Guyane, que j'ai touché de mes pas respectueux et de mon regard admiratif il y a trente ans. J'y vis depuis 14 ans par passion, sans jamais cesser de travailler à sa valorisation à travers mon métier de guide que je fais du mieux possible.

A travers moi, vous avez montré votre propension a juger les personnes d'abord pour pour ce qu'elles sont avant d'écouter ce qu'elles disent ou regarder ce qu'elles font. 
J'ai le regret Madame le maire, de vous signaler que ce comportement est indigne de vos fonctions et de plus constitue les fondements même d'un communautarisme colonialiste dont tant de peuples ont été les victimes.

Recevez Madame Phinéra Horth, l'expression des sentiments que votre cynique arrogance m'inspire.

Erwan Castel  , Cayenne le 29 juin 2013




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